Franco Zeffirelli

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Aïda, Mise en scène et décors de Franco Zeffirelli, Tokyo, 2001

Décor pour La Traviata

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Il suffit de jeter un coup d'œil sur le répertoire des productions lyriques réalisées par Franco Zeffirelli depuis 1946, que ce soit comme décorateur, costumier et/ou comme metteur en scène, pour se rendre compte à quel point son activité a été intense depuis lors, prolifique, et d'une richesse telle, qu'elle le rend incontournable, dès qu'il s'agit d'art lyrique. 

Si l'on se penche sur ce répertoire, on peut toutefois noter qu'il est relativement ciblé et observer par la même occasion qu'il n'offre, par exemple, aucun des grands noms de l'art lyrique allemand : pas une seule production de Carl-Maria von Weber, ni de Richard Wagner, ni de Richard Strauss; de Mozart, seul apparaît Don Giovanni; pas le Fidelio de Beethoven; quasiment pas d'opéras contemporains (Berg, Britten, Penderecki...), à l'exception de La Force des circonstances d'H. W. Henze, en 1959, à Spolète, et d'Antoine et Cléopâtre de Samuel Barber, en 1966, à New York ; quant au répertoire italien, seuls les opéras les plus connus de Bellini, Donizetti, Rossini, Verdi et Puccini ont été mis en scène par  Zeffirelli. En revanche, pas de productions des oeuvres moins connues des maîtres italiens. Bref, tout se passe comme si, surtout à partir des années 60, Zeffirelli avait décidé de focaliser son travail créatif autour de quelques auteurs - Verdi, Puccini, Leoncavallo, Mascagni - et de quelques oeuvres - Falstaff, Aïda, La Traviata, La Bohème, Tosca, Turandot, Paillasse, Cavalleria Rusticana -, pour sans cesse retravailler ses différentes scénographies dans un constant mouvement de renouvellement. Ce qui - soit dit en passant - apporte l'éclatante démonstration qu'il n'est nul besoin de faire de Violetta une cyber-prostituée dans les bas-fonds du Paris d'aujourd'hui ou de Tosca une punk-terroriste en rupture de ban, pour renouveler l'approche des oeuvres du répertoire!

Falstaff au Metropolitan Opera, New York

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